Deschamps : "Contre l'Espagne, tu sais que tu vas souffrir"

Didier Deschamps a pris soin d'analyser la dernière défaite des Bleus face à l'Espagne à l'Euro (2-0). Le sélectionneur tricolore ne s'attend pas à une partie de plaisir mardi contre la Roja.

L'heure du rendez-vous approche. A la veille du choc au sommet du groupe I face à l'Espagne, Didier Deschamps a évoqué la rencontre face aux champions du monde et doubles champions d'Europe en titre. Une équipe que le sélectionneur tricolore considère comme la meilleure au monde. "Sans aucun doute car personne n'a gagné ce qu'elle a gagné. C'est la réalité", a-t-il insisté en conférence de presse de veille de match.

Avant lui, Laurent Blanc n'avait pas trouvé la solution. Le prédécesseur de Deschamps était tombé avec son équipe devant la Roja en quart de finale du dernier Euro (2-0). "La France était obligée de défendre bas car l'Espagne avait beaucoup le ballon, se souvient D.D. Elle l'a bien fait par moment mais a eu plus de soucis quand il a fallu obliger l'Espagne à défendre. A la perte du ballon, elle ferme vite les angles et oblige l'adversaire à s'en débarrasser. Il y a eu de bonnes phases. Mais il suffit que la première passe ne soit pas bonne, on rebascule dans la première phase", a-t-il expliqué.

"Diaby aurait été utile"

A l'Euro, Blanc avait tenté un coup tactique en titularisant deux latéraux sur le côté droit, Anthony Réveillère en défense et Mathieu Debuchy en attaque. Si le résultat n'avait pas vraiment validé cette stratégie, Deschamps considère cependant que c'était une bonne idée dont il pourrait même s'inspirer. "Ce n'est pas un bouleversement qu'il avait fait mais un choix de joueur. C'est une option. Le côté gauche de l'Espagne est fort, avec Jordi Alba. Il faudra être en nombre. C'est une évidence", a lancé le sélectionneur.

Deschamps n'a pas dévoilé ses plans pour ce rendez-vous face aux Espagnols. Il a revanche déploré les absences de certains milieux tricolores. Notamment celle d'Abou Diaby. "Pour nous, Diaby aurait été utile dans ce match, il a de grandes qualités", a soufflé le sélectionneur. Par son volume de jeu, le profil du Gunner était taillé pour une rencontre particulièrement exigeante sur le plan physique. "Ça passera par là mais il y aura des temps forts et des temps faibles. Ne pas pouvoir le faire pendant 90 minutes, c'est le cas de toutes les équipes. Contre l'Espagne, tu sais que tu vas souffrir", a-t-il conclu

 


16/10/2012
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